communiqué
Depuis plus d’un an, l’UFISC (Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles), ses 18 organisations membres, Opale/CRDLA Culture et plusieurs organisations, réseaux, fédérations de dimensions régionales et nationales s’associent et se mobilisent auprès des structures artistiques et culturelles et de l’ensemble de nos concitoyen·ne·s pour faire face à l’impact de l’épidémie de COVID-19. Ensemble, ils ont constitué un collectif solidaire, la Mobilisation et Coopération Arts et Culture (MCAC).
En avril 2020, les membres de cette MCAC lançaient une première grande enquête nationale ayant pour objectif d’évaluer l’impact de la crise sanitaire sur les acteur·rice·s artistiques et culturel·le·s et d’identifier les mesures et accompagnements pour y faire face. Les résultats1 de ce travail ont permis de faire remonter de manière fine aux pouvoirs publics les problématiques rencontrées par les acteur·rice·s, d’élaborer des propositions concrètes en termes de politiques publiques2 et d’affiner les réponses collectives apportées aux acteur·rice·s par le biais de mesures et d’accompagnements collectifs et individuels personnalisés et adaptés3.
Dans la continuité de ce premier travail, les membres de la MCAC ont décidé de lancer en janvier 2021 une seconde enquête nationale devant permettre de mesurer les effets de la crise sanitaire de la COVID-19 auprès de structures culturelles de toutes natures (membres ou non de l’UFISC et des fédérations de la MCAC) en centrant les questionnements sur les aspects socio-économiques et financiers. Il s’agissait pour eux·elles d’approfondir, à l’aune de cette première enquête et d’une année de crise, leur connaissance commune des difficultés et des problématiques rencontrées par les structures culturelles.
Précisions méthodologiques
Environ 800 de ces structures ont répondu au questionnaire. Après contrôle de la qualité des informations renseignées, 601 questionnaires ont été retenus comme étant exploitables.
Cet ensemble a fait l’objet de deux traitements complémentaires mais distincts :
d’une part sur un ensemble majoritaire de 483 structures dit des « ACE » (associations culturelles employeuses) représenté par des structures ayant un statut d’association loi 1901, montrant dans leur budget des frais de personnel supérieurs à 1 000 € en 2019, et un budget annuel inférieur à 6 000 000€, dont 474 ont également précisé les aides financières spécifiques qu’elles ont perçues pour faire face à la crise.
d’autre part sur les « Divers » (reste des répondants), un ensemble hétérogène de 118 structures plus faible en nombre, composé d’entreprises, de collectivités, d’associations non employeuses.
L’ensemble des « ACE » a été comparé à celui de l’enquête sur les associations culturelles employeuses réalisée par Opale en 2020 sur les données 20184, ce qui a permis d’opérer un redressement de l’échantillon et de proposer quelques ordres de grandeur à l’échelle nationale. En revanche, l’ensemble des « Divers » (sociétés commerciales, institutions) n’a pas pu faire l’objet de projections statistiques mais permettra d’analyser quelques cas particuliers et de formuler à partir d’eux certaines observations et hypothèses que nous présentons dans un encart en page 12 de ce document.
Nous n’avons pas toujours calculé la part d’évolution de ressources et dépenses, qui ne nous semblait pas toujours être l’information la plus pertinente à utiliser, mais avons calculé le plus souvent des baisses (ou augmentations) moyennes en euros, pour lesquelles nous avons calculé la part que celles-ci représentaient sur le budget de référence 2019 (année post crise sanitaire). Ce type de calcul nous a permis de repérer certaines « compensations » comme les aides spécifiques liées à la crise venues limiter la baisse globale de budget des structures
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